dessinateurs

Veveyzan

Né au Caire d’une mère suisse et d’un père égyptien, Karim Akel aka le Veveyzan) se considère comme quelqu’un d’introverti et taciturne, qui réfléchit beaucoup trop. À cela, il a trouvé une parade, depuis tout petit : le dessin, partout, tout le temps. Le dessin a rythmé sa scolarité entre Vevey et Lausanne, jusqu’à prendre une place essentielle dans sa vie. Il se tourne donc vers une formation artistique à l’ECAL, où il entame actuellement sa dernière année de bachelor en design graphique.

Inspiré d’abord par la calligraphie arabe, qu’il découvre tout jeune, il évolue au fil des années, du dessin technique au corps humain en passant par l’architecture. Son intérêt pour le détail est son mot d’ordre. Pousser le détail à l’extrême lui permet d’entrer dans une sorte de méditation et de ne plus penser. C’est dans le processus (et donc le fait de dessiner) qu’il trouve sont plaisir, un rituel qui lui permet d’évacuer ses émotions. Depuis quelques années, sa pratique a pris un tournant radical, passant de l’extrême précision au dépouillement absolu : des dessins rapides, spontanés, dépourvus de traits de construction, de modèles et de but esthétique, qui lui permettent de métaboliser des états émotionnels qu’il n’arrive pas à exprimer.

C’est lui qui réalise les illustrations de l’identité visuelle 2024 ♥ Merci à lui !

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